Testo Des Lumières Sous La Pluie

Testo Des Lumières Sous La Pluie

Au bout du pont, c'est un corps
Qui tombe dans le canal, tard,
A l'heure où l'?il crève l'art et l'éponge
Au bout du pont, c'est la chute
Ou d'un corps ou d'une lutte vaine qu'il arbore
Au bout du pont, c'est cette ville
Où s'agrippent quelques récits de mère
Vois ma ville
Au bout du pont, c'est la mer
Loin du verbe et des vers complexes qui l'amènent
Au bout du pont, c'est l'air pur,
Des vagues, mon père à la barre et les cris
Je vous aime, sûr
Au bout du pont, ce sont nos anges
Nos victoires, nos peurs, notre soif de revanche
Au bout du pont, c'est la chute
Mon art, terre syntaxée, mon art, pair,
Au bout du compte, c'est ma plume,
Mon art, ma pure et ma bulle

Au goût du sel s'ajouteront quelques notes,
Des versets de sable fin sous leur flotte
Coulés au large de nos murs,
De nos écrits au pied de nos marges
Tristesse féconde et pauvre horizon
Trop loin, trop sans proses excuses
Pendant qu'ils font tout pour éclipser
Les faux-semblants, jizdés, shlas
Connards tous autant qu'ils sont
Autant qu'ils viennent, ça va agir
Pour mission de s'éteindre lentement
Juste au bout du pont,
Autant qu'ils mènent leurs luttes
sans rêve aucun,
L'?il était dans la tombe et regardait Caïn
Autant qu'ils brillent, autant qu'ils existent enfin
Loin d'eux-mêmes, autant qu'ils vivent
Au bout du compte, c'est ma plume,
Mon art, ma pure et ma bulle

Réseau d'pierres, vagues terres à bâtir
Air sale, comme retour de test à ravir
Poumons, noirceur, pleurs, vague à l'âme,
Soeurs bénies, arythmie, coeur,
Autant que les extrêmes s'attirent,
Vide bien avant que l'autre n'éteigne tout
Venir de loin, tenir debout,
Au bout du pont, c'est la mer
Loin du verbe et des vers complexes qui l'amènent

Assoupi sur mes feuilles et ma part d'ombre
Effleure à peine l'autre moi qui s'estompe
Ce sont mes flèches telles qu'elles sont
Drapées de rêche et de belles plaies
Que nos rêves font
A la fin de ces vapeurs d'eau trouble
Des formes s'agitent et tremblent
En cernant le double
Et des victoires faussées par l'ennui
Belles comme des lumières sous la pluie

Bâtissant chaque jour mes écrits fiers
En attendant chaque vie au détour
Et autour de quelques solides envies de rêve,
D'ailleurs, de vie concrète,
J'attends
Et j'entends m'éclipser davantage
Chaque jour, chaque nuit,
Chaque seconde qui s'égare
A chaque phrase consumer mon métrage
Et calmer la plume du pire à chaque fin de page

Au bout du pont, c'est un corps
Qui tombe dans le canal, tard,
A l'heure où l'?il crève l'art et l'éponge
Au bout du pont, c'est la chute
Ou d'un corps ou d'une lutte vaine qu'il arbore
Au bout du pont, c'est cette ville
Où s'agrippent quelques récits de mère
Vois ma ville
Au bout du pont, c'est la mer
Loin du verbe et des vers complexes qui l'amènent

Dire que des anges quelque part
Parlent de nous, s'arment, frémissent
Et baissent la tête comme garde-fou
Patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera
Alors patience, contemplez-nous
Silhouettes floues, aveuglées, violentes
Parce que faibles, principe de fou
J'écris comme je gueule, souvent,
Mais sans réfléchir trop
Car je suis de ceux qui se portent seuls
Soulevez vos croix, portez vos rois,
Soyez fiers d'eux, patience, leur chute viendra
Patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera
Alors courage et patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera
Alors courage et patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera
Alors courage et patience, l'arche est faible
Et sous l'absence qu'elle absorbe, elle cédera...

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