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Testo Le Drap Et Le Prisonnier
Testo Le Drap Et Le Prisonnier
J'avais 30 ans pour le couvrir
Sur ma peau blanche il a laissé
Quelques larmes et peu de sourires,
J'étais l'abri de ses pensées.
J'aurai bordé tant de taulards,
Epongé des sueurs de sommeil,
Partagé des nuits de cauchemars Jusqu'à m'en froisser au réveil.
Chantez pour moi quelques paroles,
L'empire où lui glissa tout bas.
Avant de sortir de la jaule
Il s'atait mis dans de beaux draps.
Des années que je vis ici,
Qui aurait cru qu'un soir d'hiver,
Je me condamnerais à vie,
Pour homicide involontaire . . .
A la laverie entre copains,
On se racontait des histoires
D'avant l'année 81 On avait connu les couloirs.
Assis sur moi l'homme aux mains sales
Se racontant jouant les cadors,
Imaginant se faire la male
En contournant les miradors.
Un est revenu du parloir,
Son amour ne l'attendait plus
Quand il m'a sorti du plumard
De ses mains moites alors j'ai su . . .
Des années que je vis ici,
Qui aurait cru qu'un soir d'hiver,
Je me condamnerais à vie,
Pour homicide involontaire . . .
Enroulé autour de son cou,
J'ai prié pour me déchirer,
Un dernier regard sur l'écrou,
Et ses paupières se sont fermées.
Je me suis retrouvé portant
Le corps sans vie d'un détenu,
On m'avait prévenu pourtant
De pas m'attacher aux prévenus.
J'aurais préféré m'évader
Que d'envoyer six pieds sous terre
Un homme déjà condamné,
J'étais le drap devenu sueur. . .
Des années que je vis ici,
Qui aurait cru qu'un soir d'hiver,
Je me condamnerais à vie,
Pour homicide involontaire . . .
Sur ma peau blanche il a laissé
Quelques larmes et peu de sourires,
J'étais l'abri de ses pensées.
J'aurai bordé tant de taulards,
Epongé des sueurs de sommeil,
Partagé des nuits de cauchemars Jusqu'à m'en froisser au réveil.
Chantez pour moi quelques paroles,
L'empire où lui glissa tout bas.
Avant de sortir de la jaule
Il s'atait mis dans de beaux draps.
Des années que je vis ici,
Qui aurait cru qu'un soir d'hiver,
Je me condamnerais à vie,
Pour homicide involontaire . . .
A la laverie entre copains,
On se racontait des histoires
D'avant l'année 81 On avait connu les couloirs.
Assis sur moi l'homme aux mains sales
Se racontant jouant les cadors,
Imaginant se faire la male
En contournant les miradors.
Un est revenu du parloir,
Son amour ne l'attendait plus
Quand il m'a sorti du plumard
De ses mains moites alors j'ai su . . .
Des années que je vis ici,
Qui aurait cru qu'un soir d'hiver,
Je me condamnerais à vie,
Pour homicide involontaire . . .
Enroulé autour de son cou,
J'ai prié pour me déchirer,
Un dernier regard sur l'écrou,
Et ses paupières se sont fermées.
Je me suis retrouvé portant
Le corps sans vie d'un détenu,
On m'avait prévenu pourtant
De pas m'attacher aux prévenus.
J'aurais préféré m'évader
Que d'envoyer six pieds sous terre
Un homme déjà condamné,
J'étais le drap devenu sueur. . .
Des années que je vis ici,
Qui aurait cru qu'un soir d'hiver,
Je me condamnerais à vie,
Pour homicide involontaire . . .
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