Testo Ma Mère était Espagnole

Testo Ma Mère était Espagnole

Ah la pauvre vie Que j'ai du mener Dans le Zuyderzee Pays sans gaieté Jamais je n'ai pu m'y habituer Un papa flamand Ma pauvre maman T'as pas joué gagnant J'ai la nostalgie Du lointain pays D'Andalousie. Ma mère était espagnole Elle ne m'a appris que cet air là S'il ne va pas à mes paroles Il faut faire avec ce que l'on a Ma mère était espagnole Elle me berçait avec cet air là Tous les soirs Alors excusez-moi si mon allure est folle J'ai du sommeil en retard Alors excusez-moi si mon allure est folle J'ai du sommeil en retard Toi la première fille Que j'ai rencontré Dans le Zuyderzee T'étais bien roulée Seulement ta famille Fallait s'l'envoyer Ça draguait le florin Dans le même magasin Depuis sept-cent vingt Rien dans le cigare Tout dans le tiroir Dessous le comptoir Ma mère était espagnole Elle ne m'a appris que cet air là S'il ne va pas à mes paroles Il faut faire avec ce que l'on a Ma mère était espagnole Elle me berçait avec cet air là Tous les soirs Alors excusez-moi si mes amours sont folles J'ai du sommeil en retard Alors excusez-moi si mes amours sont folles J'ai du sommeil en retard Toi le frère aîné Qui m'a provoqué Un soir sur le quai Quelle fâcheuse idée D'aller te frapper Le front sur le pavé Ah la belle poursuite Mais j'courrais trop vite J'm'suis étalé Je vois sans colère Que j'moisirais guère Sur cette terre Ma mère était espagnole Depuis le jour où je l'ai perdue Il n'est rien qui me console De l'avoir si peu connue Ma mère était espagnole Elle avait une voix terrible Une voix d'acier Elle me répétait je l'entends encore Ne reste pas dans le nord Elle me répétait je l'entends encore Ne reste pas dans le nord Ma mère était espagnole Enfin je vais pouvoir la retrouver L'enfer c'est ce qui me console C'est mieux chauffé que le Zuyderzee On s'fera bronzer tout la nuit Mais voilà qu'une pensée Me vient à l'esprit Pourvu qu'il n'ait pas eu L'idée saugrenue De la foutre au Paradis Pourvu qu'il n'ait pas eu L'idée saugrenue De la foutre au Paradis !
Testi Jacques Debronckart