Testo La Vie Dure

Considères-tu, qu'il faille
Mener la vie dure, à ceux que tu aimes le plus?
Mener la vie dure, à ceux que tu aimes le plus?
Considères les comme si tu venais de les rencontrer.

Et à mesure, qu'on passe
Au travers des années,
l'on ne se cherche plus, l'on se met de côté
l'on ne se regarde plus,
plus vraiment comme c'était quand on s'est rencontrés.

Et quand l'azur, relâche ses premières étoiles,
Et même un croissant de lune,
Je revois la plage, ou déambulait ma brune,
Perdue par le plaisir consommé dans les dunes.

Et je retourne à l'âge étirant le temps
Du chant des somnambules,
Le visage en argent, la cadence débuche,
Le rire dans les dents, nous mettions le feu au dunes.

Considères-tu, qu'il faille, Perdre de vue tout ce que nous fûmes
En visant vers le luxe?
Considères-tu, qu'il faille,
Travailler plus, mener la vie dure
A ceux que tu aimes le plus?

Et la fatigue s'installe,
jubile et infâme, bientôt le sable brule.
Nous cherchions les tables, et les couverts de luxe,
L'ombre d'un séjour et des enfant à coucher.

Mais tu n'as rien qui vaille la peine de le surjouer.
Tu m'attrape et me dérailles,
Me fait mettre à l'arrêt, nous fait regarder l'âge,
Nous faire nous envier.

Considères-tu, qu'il faille,
Perdre de vue tout ce que nous fûmes
En visant vers le luxe?
Considères-tu, qu'il faille,
Travailler plus, mener la vie dure
A ceux que tu aimes le plus?